Tarbes. Arrêté pour le meurtre sauvage de la mamie

Tarbes. Arrêté pour le meurtre sauvage de la mamie

Jérémy P., âgé de 18 ans, doit être mis en examen ce matin pour le meurtre de Colette Tanguy, âgée de 79 ans. La vieille dame a succombé sous les coups.
L'affaire n'a pas traîné. Jérémy P., âgé de 18 ans et demi, doit être mis en examen ce matin, au tribunal de Pau. Il est suspecté d'avoir tué, lundi, en fin d'après-midi, dans son appartement de la place au Bois, Colette Tanguy, une dame de 79 ans qui vivait seule. Consommateur régulier d'alcool et de stupéfiants, il aurait quitté trois de ses amis en fin d'après-midi, passablement imbibé. Le jeune homme, un soldat porté déserteur de son régiment en Bretagne, selon Gérard Aldigé, le procureur de la République, sans ressources, aurait pénétré dans l'appartement du rez-de-chaussée de la vieille dame par le balcon pour, semble-t-il, commettre un cambriolage.
Trouvant l'occupante dans les lieux, Jérémy P. l'aurait agressée. Selon les résultats de l'autopsie, Colette Tanguy serait morte des très violents coups qu'elle a reçus. L'agresseur se serait acharné sur sa victime, déjà morte, à l'aide d'un cutter, selon M. Aldigé qui a qualifié le meurtre « d'abominable ». Rappelons que Colette Tanguy a été retrouvée baignant dans « une mare de sang. »
Jérémy P. aurait pris la fuite par le balcon. Selon l'enquête de la police judiciaire, c'est peu après, couvert de sang, qu'il aurait retrouvé ses trois amis. Une fois changé, il a continué à profiter avec ses amis des animations de la Fête de la musique. C'est en jetant un chéquier volé à la victime dans le jardin d'une maison du centre ville que Jérémy P. et ses amis ont été identifiés. Interpellés entre mardi soir et mercredi matin, ils ont été placés en garde à vue au commissariat.
Les perquisitions menées au domicile des quatre jeunes ont permis de retrouver notamment une paire de chaussures couvertes de sang. Jérémy P. a dit aux enquêteurs ne se souvenir de rien, selon le procureur de la République. Ses trois compagnons de boisson ont finalement été relâchés, hier, à l'issue de leur garde à vue. Ils ne sont pas poursuivis. Jérémy Priour, lui, doit être présenté ce matin au parquet du tribunal de Pau avant d'être mis en examen par un juge du pôle de l'instruction pour homicide volontaire sur personne vulnérable et vol avec arme. Ces faits sont passibles d'une peine de réclusion à perpétuité.

Retrouvé grâce à un chéquier volé

Jérémy P. a été rapidement identifié grâce à un chéquier volé à la victime. Accompagné de ses trois compagnons de boisson, il se débarrasse du chéquier, lundi en le jetant dans le jardin d'une résidence du centre ville de Tarbes.
La propriétaire qui assiste médusée à l'atterrissage chez du chéquier chez elle jette un œil dans la rue. Elle repère tout de suite le groupe de jeunes dont l'un se déplace avec des béquilles. Ce signalement a été déterminant pour la suite de l'enquête. La dame a ramené le chéquier à la banque de la victime. Tour à tour, le banquier puis la famille s'inquiètent de la santé de Mme Tanguy dont le corps sans vie est découvert par la police.

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